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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 11:08
De procrastination en maque de temps, voilà maintenant plus d'un an que ces pages sont à l'abandon. S'il semblerait que le monde puisse survivre sans mes articles, je dois bien avouer que personnellement cet exercice me manque un peu...Comme je n'ai que quelques heures devant moi et plus que l'embarras du choix niveau contenu, je vais essayer de faire rentrer toute une saison dans une page, ce sera déjà ça !...

Dans nos massifs préalpins de faible altitude, l'hiver a quelque chose de magique de part sa faculté à instiller le dépaysement et la surprise jusque dans les lieux les plus familiers. Petit résumé de mes découvertes de la saison 2011-2012.
 
Le Rio Sourd (5 et 13 fevrier 2012)

Début février, il gèle à pierre fendre, dans ma demeure une curieuse inversion de température s'est installée : la température des pièces à vivre est devenue inférieure à celle du réfrigérateur...Après avoir envisagé de bivouaquer à l'intérieur de celui-ci, j'en conclue qu'à mourir d'hypothermie autant que ce soit au grand air ! Mais il fait même trop froid pour songer raisonnablement à s'engager dans une course en montagne : avec des conditions aussi sévères le moindre incident pourrait rapidement se transformer en catastrophe.
C'est donc le moment de faire preuve d'un peu d'imagination...Tiens et si on allait voir le Rio Sourd ? A priori rien d'excitant dans ce canyon d'initiation que l'on a déjà parcouru des dizaines de fois. Mais si on troque la néoprène contre une paire de pioches et que l'on choisit de s'y engager à contre-sens, l'affaire prend tout de suite une tournure beaucoup plus intéressante...
 
P1030963                                              Max sort de la première cascade en glace fragile et ruisselante...
 P1030972 Evitez de vous mettre à l'eau : il fait -15°C !...(soyez généreux, envoyez-moi vos promesses de don pour Max qui a urgemment besoin de changer de pantalon !)
      P1030975P1030976                                       Très belle ambiance au coeur de l'encaissement...
Lors de cette première visite en compagnie de Maxime, nous nous rendons vite compte que le canyon n'est pas assez pris pour être remonté intégralement. Je suis prudemment mon camarade qui prend beaucoup moins de précaution et passe plusieurs fois son pied à travers la glace. La première cascade ruisselle beaucoup, il y a juste assez de glace pour que ça passe. Après une opposition épique dans une étroiture en eau et quelques contorsions dans des ressaut-douche, nous butons devant une grande vasque partiellement couverte par une mince pellicule de glace qu'il est impossible de contourner.
Je m'apprête déjà à redescendre quand je vois Max s'engager sur la fragile surface vitrifiée avec une audace qui flirte avec l'inconscience. La vision biblique de mon compagnon lévitant sur les flots n’a pas le temps de s’imprimer sur ma surface rétinienne qu’elle s’est déjà transformé en une scène tragicomique : un gars avec une grosse doudoune orange et un piolet à la main est planté au beau milieu d’une vasque avec de l'eau jusqu'à la taille. J’ai malheureusement dû renoncer à l’envie d’immortaliser la scène, la décence me commandant d’arrêter de rire et de porter immédiatement secours à mon compagnon de cordée. Il fera d’ailleurs honneur à ce titre en s’accommodant fort bien de passer le reste de la journée à moitié trempé, à crapahuter par -15°C pour dénicher quelques glaçons à grimper…
 
Retour une semaine plus tard en compagnie de Marianne et de mon frère. Le bas du canyon bien mieux gelé me laisse espérer que nous allons pouvoir remonter beaucoup plus haut. Mais nous serons finalement stoppés par la même vasque pas mieux prise que la dernière fois. Nous en profitons pour aller découvrir l'enchainement de trois cascades qui se trouvent quelques centaines de mètres en aval dans les gorges Gâts.
 
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 Marianne dans la seconde cascade. Cotation estimée 3 en passant au plus facile.
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                          Le frangin sort de la première cascade que nous avons équipée en moulinette. Cotation estimée 4.
 
La première cascade me paraît bien raide et l'aspect de la glace laisse présager un brochage délicat, je choisis donc de la contourner en rive droite par du mixte broussailleux pour l'équiper en suite en moulinette. La seconde cascade est suffisamment débonnaire pour que je m'aventure à la gravir en tête malgré mes talents de glaciériste plus que limités. Par contre nous nous contenterons d'admirer depuis le bas la troisième et dernière chute de glace, au moins aussi imposante que la première et dont la glace ne m'inspire guère confiance. En tout cas ce fut une agréable expérience qui a permis de martyriser du glaçon à deux pas de la maison.
 
            Quelques images de Max dans le Rio Sourd et de mon frère dans la cascade voisine...

Goulotte des Marmottes et traversée des arêtes du Gerbier, AD+ (26/12/2011)

Lendemain de Noël, avec Christophe nous décidons de passer en mode "digestion active" et d'aller exposer au grand air le surplus de produits gras et alcoolisés accumulés ces derniers jours. Utiliser la télécabine de Villard pour réduire l'approche nous pose certes un problème éthique mais nous arrivons à un âge où une heure de sommeil vaut bien toutes les compromissions !...Une erreur d'itinéraire rendra néanmoins cette approche un peu plus sportive que prévu : il nous faudra sauter quelques barres rocheuses en nous suspendant à des arbustes avant de subir une pénible remontée dans de la neige profonde.

P1030874                     Premiers pas dans la goulotte. Ici les choses ont une âme, il suffit d'écouter pour les entendre parler...

Dès les premiers mètres dans la goulotte nous pénétrons un univers magique. Un univers où se dissout dans l'espace et la lumière, la frontière entre les êtres et les choses, entre les émotions et les actions, entre le réel et l'imaginaire...
    
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        Juste avant la sortie sur l'arête. Du blanc, du gris et du bleu : une beauté brute que la lumière vient sublimer...

L'enneigement important a lissé les difficultés dans cette goulotte que nous remontons intégralement à corde tendue. Une fois sur l'arête nous avons le choix entre une descente rapide par le Sud ou une belle bambée par le Nord et je n'aurais pas trop de mal à convaincre Christophe d'opter pour la seconde solution.
  
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                              Sur le fil de l'arête très cornichée...


P1030892L'échine courbée, mon compagnon de cordée semble s'être métamorphosé en une de ces vierges métalliques que l'on abandonne à la merci de la foudre au sommet des montagnes...

 

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                    Christophe essaye le passage du Rasoir en marche arrière...P1030907                     .....Avant de s'apercevoir que c'est quand même plus pratique en marche avant !

L'enneigement est important mais les excellentes conditions de neige rendent la progression rapide et sûre. L'ambiance est grandiose, on se fait plaisir sans se faire peur, et malgré un départ bien tardif, nous sommes de retour au parking avant la nuit sans nous hâter, pas vraiment épuisés pour une fois mais comblés.
En faisant le bilan de cette journée, j'en arrive à la conclusion que par bonnes conditions et sur une course facile, il est tout à fait possible de passer une sublime journée en montagne en ne prenant quasiment aucun risque, comme quoi l'alpinisme hivernal peut aussi être un loisir ordinaire apte à occuper les dimanches des gens raisonnables...
  
Une petite minute avec nous sur le fil...

Traversée des arêtes du Gerbier, AD+ (26/02/2012)
   
Après la voie normale du Mont Aiguille, la traversée des arêtes du Gerbier est certainement la course que j'ai répétée le plus grand nombre de fois. L'été, ce n'est rien de plus qu'une randonnée aérienne comportant quelques passages exposés pouvant éventuellement justifier l'usage de la corde. L'hiver, la neige et la glace en modifient complètement le caractère, elle devient alors une vraie course d'alpinisme dans une ambiance qui n'a rien à envier aux plus belles traversées d'arêtes des Alpes, la sauvagerie du Vercors en prime. Par fort plâtrage certains passages peuvent devenir très délicats et cette excursion gentillette se transforme alors en une entreprise tout à fait sérieuse.
C'est sur cette arête que j'ai découvert les joies de l'alpinisme hivernal dans le Vercors. Quand je repense aux conditions de cette sortie, je me dis qu'il fallait vraiment être couillus (ou plutôt débiles) pour s'engager là-dedans. Avec plus de 50 cm de neige fraîche tombée dans la nuit, l'indice de risque d'avalanche devait être au moins de 4 (à l'époque on ignorait jusqu'à l'existence cet indice !...) rien que pendant la remontée de la Combe Charbonnière on aurait pu mourir dix fois. Je comprends mieux aujourd'hui pourquoi Terray disait que sur toute une vie d'alpiniste, les 2 premières années sont de loin les plus dangereuses : l'excès d'enthousiasme mêlé à l'inexpérience rend la survie du montagnard néophyte bien aléatoire...
Fin février, j'ai promis à mon frère, à Claude et à Jean-Phillipe de les emmener dans une vraie aventure hivernale, c'est tout naturellement que je choisis de retourner aux arêtes du Gerbier car c'est la plus belle course de la région sur laquelle je suis sûr de pouvoir assurer leur sécurité quels que soient les aléas.
Nous arrivons sur le parking de Villard à l'heure des touristes. Les yeux embrumés de sommeil, le visage tendu, les bras encombrés par leur équipement, boitillant dans leurs lourdes chaussures, ils se hâtent de prendre une place dans la file qui s'amasse devant le guichet des forfaits. Je ne peux m'empêcher d'être un peu triste en pensant que c'est tout ce qu'ils connaîtront de la montagne hivernale (voir de la montagne tout court puisque "l'été on va à la mer") : un enclos de neige tassé au bulldozer et délimité par des piquets, une montagne balisée, mécanisée, sécurisée, vidée de son sens, dont ne subsiste d'authentique que la fraicheur de l'air et la vue lointaine sur les sommets. Impatients de changer d'ambiance, c'est vers ces derniers que nous nous dirigeons et d'un pas décidé !
 
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Dans le couloir de la double brèche, bonne neige transformée, ça déroule !...

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Jean-Phi dans la traversée en glace au pied de l'arête
Il fait grand beau mais des nuages se sont accrochés sur les reliefs, à peine arrivés à la double brèche nous sommes pris dans le brouillard. Il y a du vent fort et la traversée qui mène au pied de l'arête est en glace, l'ambiance est assez hostile mais les conditions de neiges sont excellentes et je sais que tout se passera bien alors je m'amuse des mines apeurées de mes camarades.
 
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La petite longueur de corde qui permet d'accéder au fil de l'arête

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Le rasoir bien moins enneigé que lors de notre passage il y a 2 mois avec Christophe.

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P1040012Le peigne, grande ambiance !

P1040019                            Traversée sur rochers verglacés...
P1040022                        Arête neigeuse cornichée...
Le brouillard nous prive de la chaleur du soleil et de la vue grandiose sur les balcons Est mais il nous plonge dans une ambiance de grande course dans la tourmente que j'affectionne particulièrement. J'ai beau connaître cette arête par coeur je ne m'ennuie pas une seule seconde.
 
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                       Le sommet toujours dans le brouillard

Petit aperçu de l'ambiance... 
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                      Le rappel de fin
Ce n'est qu'une fois sur le sentier du retour que nous sortirons du brouillard, retrouvant le soleil et la vue sur les skieurs de l'autre côté de la combe qui montent et descendent sous le ciel bleu sans même s'apercevoir que des nuages se sont accrochés sur les sommets...
 
 
Albator à Roche Rousse - sommet Nord, TD-, M4/M5, 250 m (28/02/2012)

 

Je me suis promis de publier cet article avant la fin de l'hiver et il ne me reste que très peu de temps, je vais donc essayer d'adopter un style plus condensé. Je pense que les quelques lecteurs ayant survécus jusqu'ici à l'adiposité de ma prose ne m'en tiendront pas rigueur...

La course : Encore un itinéraire sur les balcons Est du Vercors, celui-ci monte tout droit dans la raide face du sommet Nord de Roche Rousse. Seulement quelques lignes de description dans le topo de Sébastien Escande, aucune information sur Internet (j'ai fait un topo Camp to camp depuis), voilà qui laisse présager une ligne technique, sauvage et peu répétée. Un grand moment en perspective !...

Réveil : en plein coeur d'une froide nuit d'hiver, la boule au ventre. Première pensée : Et si j'allais me recoucher ?

Trajet : Je suis à la bourre. Max m'a attendu pendant une demi-heure dans le froid alors forcément il fait un peu la gueule ! On a la tête dans le cul, on se trompe deux fois de route. Résultat : à 9 heures on commence tout juste l'approche...

 

situation                      Situation 


trace
                                            Itinéraire
L'approche : Une bonne trace au début puis plus rien. De la neige profonde dans laquelle on s'enfonce jusqu'à mi-cuisse. Plus de trois heures d'un effort acharné. Une vraie galère, de quoi vous dégouter de l'alpinisme à vie !...

On s'équipe à l'abri d'une petite barre rocheuse en contrebas du couloir. Il est déjà midi.

 

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                                           Max sort du dièdre verglacé de la première longueur (M5).
L1 : Dès la petite barre rocheuse franchie l'ambiance est au rendez-vous, une pente de neige très raide vient buter sur un grand dièdre en rocher verglacé quasi-vertical sur une trentaine de mètres de haut. Celui-ci ayant un aspect vraiment hostile, je décide de feinter en le contournant par la droite par des gradins plus faciles en apparence.
Grave erreur ! Je me retrouve à quinze mètres de haut sans aucune protection dans une zone de rocher complètement pourri. Pour me sortir de ce mauvais pas il me faudra compter autant sur mon expérience du mixte délicat que sur ma bonne étoile : retraverser vers le dièdre en équilibre sur la pointe avant des crampons tout en purgeant le rocher calamiteux, trouver enfin une fissure propre pour y loger une protection fiable puis monter plus de vingt mètres au-dessus  de celle-ci...
Grimper à la limite de son niveau technique en posant un friend en 50 mètres, voilà un jeu auquel il ne vaut mieux pas s'amuser trop souvent...J'en suis d'ailleurs presque à espérer que Max me propose de faire demi-tour au premier relais mais mon compagnon arrive plein d'entrain alors on continue !

 

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                                            Max à l'oeuvre dans L2 (M4/M5)

L2 :  Ca continue dans du "dry touffing" bien typique du Vercors. Le début de la longueur est relativement facile mais la sortie déversante est bien technique et je ne suis pas mécontent de laisser Max s'en charger pendant que je me remets doucement de mes émotions de la première longueur.

 

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                                            Sortie de L3 (M3/M4)

L3 : Un ressaut mixte pas très impressionnant vu du bas. Une fois dedans j'aurai quand même le droit à quelques sueurs froides car le rocher est ici encore de très mauvaise qualité. Il y a des blocs gros comme des micro-ondes posés en équilibre un peu partout, c'est très délicat !

 

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                                            Max à la sortie de L4 (M4)

L4 : Au troisième relais nous sommes au pied d'une épaule neigeuse, je propose à Max d'aller simplement équiper un relais au pied du prochain ressaut. Mais j'ai fait l'erreur de partir avec presqu'aucun matériel (une grande sangle et deux petits friends) et une fois la pente de neige franchie, je ne trouve aucune possibilité pour installer un relais. Je suis contraint de continuer sans protection dans du mixte raide.

Au bout d'une quinzaine de mètres, je trouve enfin un béquet salvateur autour duquel je passe ma grande sangle. Seulement, alors que j'essaye de repartir, je suis retenu par mon pied gauche : la sangle est venue se coincer derrière le taquet en plastique de mon crampon ! Je suis déjà pendu sur mes piolets et je n'ai pas d'autre choix que de faire sauter la sangle du béquet pour me libérer et de gravir la dalle verglacée qui suit sans protection. C'est donc avec un grand soulagement qu'au bout de 50 mètres sans point je trouve enfin une belle fissure pour installer un solide relais et faire venir mon camarade.

 

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                                            Max dans la cheminée sandwich de L5 (M5)

 

P1040056                      Dans la cheminée sandwich de L5

L5 : Jusqu'ici Max a été relativement épargné par le hasard de répartition des longueurs, il héritera donc de plein droit de cette dernière longueur mémorable finissant dans une cheminée sandwich particulièrement éprouvante.


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                                            Dans les pentes de sortie

 

Quelques images...(Vous serez peut être choqués par la bassesse de nos propos mais sachez que séjourner dans cet environnement froid et vertical à essuyer des chutes de pierres vous rapprochent plus du militaire que du philosophe) 

 

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15 heures le sommet, on a gagné le droit...de redescendre ! On est quand même bien content de rentrer en un seul morceau...(Admirez le visage de Max maculé de sang)

 

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                  Vue sur les balcons Est depuis le sommet, ya de quoi s'occuper pendant encore quelques hivers...

Retour à la voiture à 16 h 30 après une journée bien remplie. Ce repli malsain de la montagne a su largement combler nos attentes : il y a eu des chutes de blocs, de la glace fragile, des touffes d'herbes gelées, des sections d'escalade mixte délicates et exposées, du rocher délité, des ancrages foireux, du sang et des jambes flageolantes de peur...Bref un concentré de ce que la pure sauvagerie du Vercors peut offrir de mieux !

 

Jour du Printemps au Gerbier - sommet Sud, TD-, M4/M5, 150 m (25/03/2012)

 

Christophe m'avait proposé d'aller faire la goulotte à PP (un itinéraire d'initiation), je trouvais ce projet que très moyennement excitant alors je lui ai dit "Prends tes chaussons, j'ai une idée originale..."

L'idée c'était que, comme le rocher avait bien séché ces dernières semaines, il devait être possible de passer le crux de la goulotte Jour de Printemps en chaussons d'escalade et donc de transformer une escalade mixte très difficile en une agréable grimpette.

 

trace 153Itinéraire, on remarque les barres rocheuses de L1 et L2 bien sèches. La goulotte à PP est le couloir de neige juste à gauche.

 

01C10 h 30 : Analyse de la situation au pied de L1, piolets et chausson d'escalade c'est parti pour une escalade unique en son genre ! (photo Christophe)

P1000493                                                      Vue sur L1 bien sèche...

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                     Christophe à la sortie de L1...

J'avais tout de même quelques doutes sur l'efficacité de ma stratégie mais la première longueur a confirmé sa pertinence : au lieu d'affronter une rampe mixte en M4/M5, nous avons eu le droit à un passage de rocher en 4+ presque débonnaire, seule la sortie sur la neige dure en chaussons s'est avérée assez délicate.

 

02C                       On dirait qu'on s'est trompé de chaussures !... 

04                                           Vue sur la deuxième longueur 

05

                      Christophe dans L2...

La deuxième longueur nous donnera un peu plus de fil à retordre mais là encore le fait d'être en chaussons facilite grandement les choses. Par contre la sortie dans une pente de neige dure raide sera assez désagréable mais en taillant quelques marches au piolet je parviendrai sans trop de difficultés à atteindre une fissure où installer un bon relais.

A partir de là nous rechaussons les crampons et c'est parti pour une goulotte facile mais très esthétique avec un encaissement vraiment magnifique dans sa partie supérieure.

 

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     Enfoncer ses mains ensanglantées dans la neige est l'un des agréments particuliers des escalades hivernales...

 

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                      La suite de la goulotte en neige...

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                                            L'encaissement remarquable de la partie supérieure....(photo Christophe)

09c

                                           14 H le sommet (photo Christophe)

 

Quelques images, vous remarquerez que Christophe a même mis de la pof !....

 

10

                       En route pour de nouvelles aventures...

 

Bon il est temps de mettre un point final à cet article qui a déjà deux jours de retard sur l'arrivée du printemps. Je vais tâcher de revenir bientôt sur ces pages vous donner des nouvelles fraîches !

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